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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 22:45

communiqué de presse

vendredi 28 novembre 2008

Réduction des déchets : un objectif ambitieux mais de moins en moins de moyens !
 
 

En pleine Semaine de la Réduction des Déchets (22 au 30 novembre), les sénateurs tarissent par un amendement clientéliste le moyen principal proposé par le Grenelle pour réduire les déchets.

  

L’instauration d’une taxe sur la mise en décharge et l’incinération des déchets était l’instrument principal pour parvenir à l’objectif majeur de réduction des déchets, engagement phare du Grenelle de l’environnement,

 

Le montant proposé par le gouvernement, à terme de 10 € par tonne de déchets incinérés (2011) et 40 € par tonne de déchets enfouis (2015) allait permettre de mettre enfin sur pied un fond financier susceptible de soutenir les actions de prévention des déchets : soutien au compostage domestique, éducation populaire à la consommation responsable, promotion des gestes permettant de réduire les déchets… Mais, par touches successive, le projet initial est vidé de sa substance. Les sénateurs viennent de donner un nouveau coup de canif au texte en augmentant encore la modulation possible de la taxe sur des critères qui n’ont rien d’écologiques (il suffit que les déchets aient été un peu transportés par train ou par bateau, même si ils sont traités à l’autre bout de la France, pour payer moins cher), en décalant sa montée en puissance et en modulant davantage 

Pour Gaël Virlouvet, qui suit le dossier pour FNE, « La TGAP déchets, prévue pour inciter à la prévention des déchets, n’est plus désormais qu’un encouragement à l’amélioration du traitement ! Les sénateurs ont regardé le bout du tuyau, et ont oublié la prévention, pourtant affichée comme l’objectif principal. C’est un recul majeur !».

 

Selon Bruno Genty, responsable « déchets » chez FNE, « Nous n’atteindrons pas l’objectif de réduction de 5 kg par an si l’on se contente de pieuses intentions et que l’on ne se dote pas des moyens adéquats, en particulier financiers, pour y parvenir. L’amendement proposé par les sénateurs prive de moyens financiers tous ceux -collectivités, associations et entreprises- qui ont déjà engagé des actions concrètes, et nous laissent avec un objectif qui ne pourra pas être atteint».

 

Pourtant, aujourd’hui déjà, plus d’une centaine de collectivités ont engagé des plans et programmes de réduction des déchets. Au lieu de soutenir celles qui sont innovantes et qui agissent pour l’intérêt général, on en revient aux bonnes vieilles méthodes du saupoudrage : on donne un peu à tout le monde et surtout on évite de soutenir les bons «élèves » !

 
 

Sommes-nous capables de réformer la politique de gestion des déchets en lui donnant un peu d’ambition politique autre que la simple gestion ? A voir ces érosions successives des engagements du Grenelle, on peut craindre que non.

Fédération française des associations de protection de la nature et de l’environnement
Reconnue d’utilité publique
Siège Social : 57, rue Cuvier –75231 Paris cedex 05 - http://www.fne.asso.fr

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 12:40
Forum « Alternatives à l’incinération des déchets »
Animé par
Pierre Semeriva, Vice-Président de la CUMPM, délégué au Développement durable,
Plan Climat, Maîtrise de l'Energie
Olivier Agullo, Conseiller communautaire MPM
Jean-François Friolet, Conseiller d’arrondissement, délégué à la Gestion des déchets

JEUDI 27 NOVEMBRE 2008 À 19H00
AU THÉÂTRE MAZENOD
( Marseille)

Les élus Verts de Marseille et de la Communauté Urbaine invitent
des responsables politiques, des responsables d’associations écologistes,
des scientifiques, à débattre du traitement des déchets sur le territoire de la
métropole marseillaise.
Les Verts s’opposent à l’incinération des déchets et soutiennent d’autres
filières telles que le tri, le recyclage et la valorisation biologique des déchets
ménagers par compostage et méthanisation*.
A l’exemple de l’agglomération de Montpellier et du projet Amétyst porté par des élus
Verts, qui viendront exposer les étapes de cette réalisation et ses premiers
résultats.
A quelques jours des conclusions de l’audit environnemental, technique,
juridique et financier lancé par MPM sur le centre multifilières de traitement
des déchets de Fos-sur-mer, des conclusions de l’enquête de la Commission
européenne et du recours devant le Comité d’Aarhus, les élus Verts
entendent réaffirmer leurs propositions pour une politique environnementale
durable : réduction des déchets à la source, formation aux éco-gestes, tri
sélectif, déchetteries de quartier, recyclage, valorisation biologique…

Ce forum s’inscrit dans le cadre de la « Semaine de la réduction des déchets »
Les chiffres de la Communauté Urbaine en 2007 :
18 communes
1 million d’habitants
683 494 tonnes de déchets collectés
*Procédé de dégradation de la matière organique par une flore micro biologique en
l’absence d’oxygène, avec récupération et filtration des biogaz comme énergie
renouvelable.


RAPPEL DES RAISONS DU REFUS DE L’INCINERATION
- Les dangers sanitaires et environnementaux dus à l’incinération, par Pierre Semeriva
- Pollution atmosphérique particulaire et santé, par Gilles Nalbone
- Bilan de la production et du traitement des déchets de la CUM en 2007, par Jean
Reynaud
LES ALTERNATIVES À L’INCINÉRATION DANS LES COMMUNAUTÉS URBAINES
- L’exemple concret de l’agglomération de Montpellier avec la présentation de la
filière déchets jusqu’à Amétyst : l’Unité de Méthanisation, inaugurée le 1er juillet 2008,
par Nicole Stamm
- L’état des lieux juridique technique et financier concernant le centre multifilières de
Fos-sur-mer et la réhabilitation de la décharge d’Entressen, par Antoine Rouzaud
DEBAT ET ECHANGES ENTRE LES DIVERS INTERVENANTS ET LE PUBLIC
Avec
Antoine Rouzaud : Vice-Président de la Communauté urbaine de MPM délégué à la
Propreté et au Traitement des déchets, Eau et Assainissement et Vice-président du
Conseil Général 13
Nicole Stamm : Conseillère municipale de la ville de Montpellier
Jean-Louis Roumégas : Porte-parole national des Verts et conseiller municipal de la
ville de Montpellier
Gilles Nalbone : Directeur de Recherche à l’Inserm et membre de la Coordination
Nationale Médecine Santé Environnement
Sandrine Figuié : Conseillère municipale de la ville de Martigues
Jean Reynaud : Docteur d’Université et membre du Collectif « Recyclons 13 »

Théâtre Mazenod 88 rue d’Aubagne Marseille 1er
Jeudi 27 novembre - Accueil du public dès 18h30


Contact : Christine Martin
Christine.martin@marseille-provence.fr
Tél : 04 95 09 59 15 / 06 60 25 58 62
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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 01:51
Albi. Betty box : la machine qui rémunère le tri des déchets

Environnement. Deux exemplaires sont installés à Albi et Saint-Juéry. Les Chinois et les Chiliens sont séduits.

Jaky Pastre vient régulièrement déposer ses déchets recyclables à la Betty box. Ph. DDM,J-M.L
Jaky Pastre vient régulièrement déposer ses déchets recyclables à la Betty box. Ph. DDM,J-M.L

Jaky Pastre finit de déposer ses canettes de verre. Aujourd'hui, il n'avait pas grand-chose dans son panier mais la halte à la Betty box est un peu la routine. « J'y viens plusieurs fois par semaine, c'est pratique. Et, poursuit-il dans un éclat de rire, plutôt que de les jeter dans ma poubelle je préfère les apporter ici, même si le chèque n'est pas très gros ». Juste avant lui, une famille a vidé trois sacs jaunes, remplis de bouteilles en verre et plastique, de boîtes d'aluminium, de briques de lait et jus de fruits. À la fin de l'opération, la Betty box a affiché le cumul des dépôts : un peu plus de 13 euros. « J'ai déjà eu deux versements de 15 €, soulignait la maman, c'est toujours ça ».

Depuis qu'elle est installée au fond du parking du magasin Intermarché au Séquestre, la Betty box a fidélisé plus de 500 déposeurs. Ils sont autant sur la zone industrielle de Saint-Juéry, à côté de la société Briane environnement où le prototype de la Betty box a vu le jour en 2007. « Les gens du quartier nous ont demandé de la laisser », explique Jean-Philippe Toutut qui commercialise la Betty box.

Rappel : la machine, complexe en soi mais simple d'utilisation pour l'usager, est une chaîne qui tourne devant des caméras, cellules, bascules et autres capteurs, l'ensemble analysant l'objet qui se présente. L'usager enfile sur des pieux en bout de chaîne des bouteilles plastiques, en verre transparent, vert ou brun, des boîtes métalliques ou en aluminium et la Betty box se charge de les répartir dans des conteneurs. Chaque objet déposé est rémunéré (1), un écran affiche le total du dépôt et le cumul de ceux-ci. Quand la somme atteint 15 €, un virement est directement effectué sur le compte en banque ou sur celui d'une association caritative.

4 à 5 embauches

Aujourd'hui seulement deux Betty box fonctionnent. Juste un début. Prometteur. « Deux machines sont en construction pour la ville de Santiago du Chili et 25 pour sa communauté urbaine, ajoute Jean-Philippe Toutut, en novembre, cinq membres de la municipalité de Pékin seront à Albi pour voir la machine, la communauté urbaine de Lille est aussi très intéressée, tout comme des industriels de Rhône-Alpes ainsi que des supermarchés ».

En 2006, la Betty box a été primée au concours de l'innovation, elle est désormais titulaire d'un brevet international. Pour l'avenir, les responsables de BTI ingénierie, société qui construit la machine projettent d'embaucher 4 à 5 personnes (mécanicien, informaticien, soudeur, hydraulicien). « Nous sommes en phase de lancement de fabrication conclut Jean-Philippe Toutut et nous capitalisons la société avec d'ores et déjà près de 1,5 million d'euros en vue ».

Bouteilles plastiques : 0,075€/kg ; verre transparent : 0,035€/kg, vert : 0,020€/kg, brun : 0,025€/kg ; acier, (boîtes de conserve, canettes) : 0,075€/kg ; aluminium (briques lait, jus de fruits) : 0,50€/kg. La machine n'accepte pas les récipients détériorés ou ayant contenu de l'huile ou des produits chimiques.

 

 

Source:La Dépèche
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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 01:36
Communiqué de presse.

Le 20 octobre 2008 les associations CREAvignon, St Sat’Environnement, Vedène-Provence
Environnement, ainsi que deux autres associations vedénaises, le collectif « Gérons l’eau autrement
» et l’association P.R.O.G.R.E.S., ont décidé de créer le collectif..
Gérons Mieux nos Déchets
Dans le respect de la santé et de l'environnement

L'objectif de ce collectif est, comme son nom l'indique, de mettre en place des actions pour
améliorer la gestion des déchets dans les communes du bassin de vie d'Avignon, afin de mieux
prendre en compte la santé et l'environnement. Les actions seront coordonnées entre toutes les
personnes, les associations et les mouvements qui rejoindront ce collectif. l' UDVN 84 est associée
cette réflexion

Il orientera ses actions sur trois plans:
● Les collectivités publiques
● Les associations
● Les particuliers

Le tri sélectif est largement insuffisant dans notre région. L’incinération est un mauvais choix tant
sur le plan budgétaire et économique, que sur le plan écologique et de la santé publique. La
construction récente d’un quatrième four (40 millions d’euros) et l’extension de l’activité de
l’incinérateur implanté sur la commune de Vedène pour pallier à la fermeture d’incinérateurs
obsolètes sont des décisions très contestables à l’heure où de nouvelles technologies moins
polluantes se développent dans d’autres villes.

Les solutions pour améliorer la gestion des déchets passeront par trois étapes :
● Réduire les déchets à la source
● Trier et recycler de manière optimale les déchets
● Réduire puis arrêter le fonctionnement de l'incinérateur en choisissant des technologies
plus respectueuses de la santé et de l’environnement.

La réduction des déchets passe par une campagne d'information et de sensibilisation auprès des
particuliers, mais aussi par l’engagement des entreprises, des commerçants et des collectivités
publiques.
Le tri sélectif passe par l'information, mais aussi par une politique volontariste de nos élus qui
doivent mettre en place cette démarche à grande échelle.
De très nombreuses expériences françaises et étrangères montrent que l'on peut réduire par des
actions bien connues nos déchets finaux de 80 %, la part résiduelle à traiter n’étant plus que de
20%. Nous en sommes très loin aujourd’hui…

Le choix actuel d'un tri minimal (5%) pour Avignon et de l'incinération de la plus grande partie de
nos déchets est une aberration sur le plan écologique puisque nous continuons à puiser de manière
excessive dans les ressources de la nature.
Cela représente également un danger réel pour la santé des habitants vivant à proximité de ce type d’installation, en raison de la toxicité importante des fumées libérées. En effet, la toxicité des dioxines et furannes est connue depuis de nombreuses années. Ces molécules, produites pendant l'incinération et libérées dans les fumées qui se dispersent dans l'environnement ont été déclarées hautement cancérigènes pour l'homme. Leur
bioaccumulation dans les êtres vivants peut avoir des effets cellulaires irréversibles. La mise aux
normes européennes des incinérateurs a permis de réduire depuis 2005 la quantité de dioxines
s'échappant dans les fumées que nous respirons. Cependant, L'INVS (Institut National de Veille
Sanitaire) conclut dans un rapport récemment publié que nul ne peut connaître aujourd'hui quels
seront, pour l'homme, les effets à long terme d'une exposition à de faibles doses de dioxines. Nous
défendons pour cette raison l'idée que le principe de précaution devrait être appliqué. Ce n'est
absolument pas le cas aujourd'hui puisque la France autorise encore la construction de nouveaux
incinérateurs sur son territoire et puisqu'aucune mesure de précaution n'est appliquée pour interdire
la présence de structures publiques à proximité de ces installations.
 C'est ainsi qu'à Vedène, un centre aéré pour les enfants et un nouveau stade se trouvent sous les fumées de l'incinérateur !

L’incinération est également un non-sens économique puisque le traitement des déchets par cette
technologie coûte bien plus cher que le recyclage. Ce sont les citoyens qui paient ce surcoût par le
biais de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) en perpétuelle augmentation !
Les économies qui pourraient être réalisées permettraient de financer d'autres services publics tels
que les transports en commun, les structures sportives et culturelles, etc. Voilà un des messages forts
porté par le collectif nouvellement constitué.

La première action consistera à organiser une campagne d'information dans le cadre de la semaine
nationale de la réduction des déchets organisée par l'ADEME.
Du 22 au 30 novembre, plusieurs des associations membres du collectif organiseront des actions
d'information et distribueront des sacs pour le tri sélectif, des autocollants "Stop Pub" et inscriront
sur des listes les personnes qui désirent acheter pour 15€ un composteur.
Un café écolo sur le thème " Que fait-on de nos déchets" sera organisé le jeudi 4 décembre à 18h30
par CREAvignon( Citoyens responsables Écologie Avignon) et la MAS (Maison Alternative et
Solidaire) pour clôturer cette semaine.
Il est ensuite prévu d'organiser une soirée d'information et de débat avec les citoyens sur la gestion
des déchets début 2009.
Pour plus d'information ou pour rejoindre le collectif:
Jean-Pierre Cervantes président de l’association CREAvignon Tel : 06 88 88 86 01
Evelyne Fallet-Michel présidente de l'association PROGRES Tel : 04 90 23 42 15
St Sat’Environnement Tel : 09 77 56 10 17
Blog : http://gerons-mieux-nos-dechets.over-blog.com/
E-Mail: dechetscitoyens@live.fr
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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 18:42

Signer cette pétition en ligne! ici

Un arbre ne doit être abattu qu'en cas de nécessité absolue et avérée !

 

Pour ne plus avoir à déplorer un abattage inutile comme cela a été le cas!

 

Les signataires de cette pétition demandent à Madame le maire de mettre en place une

 

commission chargée d'étudier toute demande d'abattage d'arbres dans l'agglomération d'Avignon!

 

Cette commission devrait regrouper différents acteurs notamment:

-Des élus locaux.

-Des représentants d'associations écologiques.

-Des représentants d'organismes d'état chargé de l'environnement.

 

Cette commission doit pouvoir s'entourer d'experts et devra consulter les riverains.

 

Une règlementation doit être mise en place pour encadrer la plantation de nouveaux arbres en remplacement de ceux abattus prenant en compte la flore et la faune environnante, ainsi que le cadre de vie des riverains!En cas de décision d'abattage, sauf urgence manifeste, la période d'abattage doit respecter le calendrier de nidation des oiseaux!

 

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 23:36
Rassemblement européen du collectif contre le nucléaire 

Samedi 6 septembre 12:00

Lieu :
Avignon (84)




A l’occasion de la venue à Avignon de 27 ministres européens.

Rassemblement à partir de midi à Avignon, Ile de la Barthelasse, parc des Libertés.

A l’appel du collectif contre le nucléaire : collectif.anti-nucleaire84 ( a ) hotmail . fr

Co-voiturage possible à partir du parking des Italiens pour se rendre au Parc des libertés.

- accueil à partir de 12h : pique-nique à l’ile de la Barthelasse : sur place, vente de sandwichs et boissons chaudes et froides à la buvette du Parc des libertés.
- concert pendant le pique-nique : avec le groupe "Au fond, à gauche", " Fred Servet POP/ROCK " Tous les musiciens et groupes que vous connaissez seront les bienvenus.
- interventions à partir de 14h :
* Stephane Lhomme, Réseau sortir du nucléaire
* Bernard Blanc, CA du Réseau sortir du nucléaire
* Roland Desbordes, La CRIIRAD
* Jean-Louis Roumégas, Porte-parole National des Verts
* René Pelisson, Porte-parole des Verts en Avignon
* des intervenants scientifiques, militants, politiques, élus et non élus sont possibles sur des thèmes tels que "Nucléaire : France et Europe", "Risques concrets et contrôle indépendant du nucléaire", "Sortir du nucléaire.

Tous ceux qui le souhaitent pourront installer des stands. Des films sur le nucléaire pourront être diffusés pour alimenter les débats. Une salle a été réservée à cet effet.

- à partir de 16h : rencontres entre militants anti-nucléaire afin de se connaitre et de préparer ensemble la suite de la lutte contre le nucléaire.
- préparation d’un appel à une Marche contre le nucléaire à partir de Bollène pour le 11 octobre.

Pour la réussite de ces rdv, la participation de chacun est la bienvenue. Pour agir, vous pouvez :

- diffuser les informations du collectif anti-nucléaire.
- vous proposer pour le co-voiturage le 6 septembre.
- contacter des musiciens ou des artistes qui pourraient contribuer à la réussite du 6 septembre.
- contacter des intervenants.
- apporter du matériel : micros, sonos, matériel pour les stands, etc.
- apporter des films et du matériel de diffusion.
- apporter un soutien financier pour les tracts, les affiches, la location de la salle au Parc des libertés.
- tout simplement participer aux débats le 6 septembre.


Source: http://groupes.sortirdunucleaire.org/spip.php?article856
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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 20:04
Un pas de géant pour le solaire

Par Denis Delbecq . 11 juillet 2008

Les cellules solaires, ça marche depuis les années soixante. Mais en
raison de leur faible rendement et de leur prix de revient, franchir
le seuil de compétitivité revient à gravir une montagne
infranchissable. L'américain Nanosolar avait ouvert une voie en
fabricant des cellules cent fois plus minces. Des chercheurs du
Massachusetts Institute of technology ont choisi une autre approche en
transformant n'importe quel panneau de verre en concentrateur.

Il n'est pas si courant de voir des travaux très technologiques à
l'honneur dans la revue Science. Mais les travaux de Marc Baldo et de
son équipe ont pourtant été publié par la revue, à peine plus de trois
mois après la soumission de l'article. Une célérité rare qui confirme
l'intérêt de ces recherches.

Le panneau solaire vu par Baldo et son équipe est pour l'essentiel une
plaque de verre. Sur la majeure partie, un revêtement "maison" capte
le rayonnement solaire, le réémet à une longueur d'onde plus élevée
tout en le piégeant à et le guidant. 80% de l'énergie solaire atteint
alors le pourtour de la vitre, où sont placées des cellules solaires
optimisées pour ce rayonnement. L'efficacité est spectaculaire
puisqu'à surface active égale, les cellules photovoltaïques produisent
cent fois plus d'électricité que dans des panneaux ordinaire. De plus,
en empilant des couches aux propriétés différentes, on peut imaginer
de fabriquer des panneaux dotés de cellules optimisées pour chaque
type de fréquence lumineuse et doubler encore le rendement final.
Aujourd'hui, la taille des vitrages est encore limitée à quelques
centaines de centimètres carrés.

Selon Baldo, le revêtement du vitrage n'est pas onéreux et supporte
aisément des irrégularités de surface. Le revêtement est une encre
organique qui se dépose par un procédé d'imprimerie sur un verre très
ordinaire. De cette manière, n'importe quelle vitrage peut être conçu
de manière à laisser passer 10% de la lumière, et convertir le reste
en électricité. De quoi transformer les façades d'immeubles en
centrales solaires!

Et ce n'est pas tout, car le procédé imaginé et testé au MIT peut
aussi améliorer le fonctionnement des panneaux solaires traditionnels,
en doublant leur efficacité, ont vérifié les chercheurs. Ils estiment
que leur procédé pourrait être commercialisé en seulement trois ans.
Reste à régler le procédé sur des grandes surfaces. Baldo et ses
collègues ont déjà créé la startup qui s'en chargera. Tandis que le
prix de l'énergie grimpe en flèche, la montagne de la compétitivité du
solaire pourrait rapidement être franchie.

http://mondedurable.science-et-vie.com/2008/07/un-pas-de-geant-pour-le-solaire/

artcicle paru sur
http://terresacree.org SOS-Planete, le site de l'association Terre
sacrée, parce qu'on la massacre! Base vivante d'informations
environnementales, d'alerte et de réflexion. L'actualité de la planète
au jour le jour, enjeux écologiques planétaires, réchauffement
climatique, déforestation, surpopulation mondiale, érosion de la
biodiversité, derniers peuples premiers, dignité animale et humaine...
Un dossier énorme sur les nouvelles menaces biotechnologiques. La
planète est le bien commun de l'humanité. En prendre soin donne un
sens à la Vie.

Bulletin quotidien d'information sur l'état de santé de la Terre :
S'abonner gratuitement : http://terresacree.org/archives.htm.
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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 09:11

Communiqué de presse

Pollution de la nappe phréatique de Fontcouverte


Hier en fin d'après midi s'est enfin tenu une réunion d'information sur le problème de la pollution de la nappe phréatique au niveau de la zone de Fontcouverte.

Un arrête municipal en date du 9 juin 2008 interdit la consommation d'eau puisée dans la nappe sauf traitement spécifique. La raison invoquée étant le " principe de précaution".


M. Leleu ,chargé de l'environnement nous a fait savoir que le problème était connu depuis « au moins un an » en refusant de dire depuis quand exactement.

Un groupe de travail a été mis en place en juillet 2007 et a mis 10 mois pour faire 12 analyses et faire un arrêté municipal! Une étude devrait être faite dont les résultats seraient connus fin 2009 début 2010.

On peut légitimement s'interroger sur l'efficacité ou la volonté d'avancer du groupe!


En attendant, la mairie demande aux personnes concernées, c'est-à-dire celles résidantes dans le périmètre défini de façon « estimative » ,de ne pas consommer l'eau des forages et rappelle la recommandation de l'OMS de ne pas utiliser cette eau ni pour la vaisselle, les douches, l'arrosage des potagers ou les piscines.

La mairie invite ceux qui le désirent à faire une analyse spécifique à leurs frais d'un montant de 110 €.


L'association CREAvignon dénonce le retard et la rétention d'information: des personnes ont pu consommer cette eau pendant au moins un an sans savoir qu'elle était polluée. Est-ce cela le principe de précaution ?

Nous dénonçons aussi le manque de volonté de rechercher les causes et les pollueurs.

Enfin, nous sommes scandalisés par le manque d'assistance de la mairie vis-à-vis des personnes concernées : pas d'aide financière pour faire les analyses, pas d'aide pour réparer le préjudice, pas de conseils techniques pour filtrer la pollution... tout au moins pour les particuliers ! Il semble en effet que les services de la mairie aient travaillé en étroite collaboration et très rapidement avec les industriels qui utilisent cette eau dans un processus alimentaire afin d'éviter tout problème.


Nous invitons la population concernée à se regrouper sous forme d'association ou à nous contacter: au 06.88.88.86.01 également sur internet

http://creavignon.free.fr/

Creavignon@free.fr


Nous espérons que la mairie va revenir sur ses positions et proposera des solutions adaptées aux riverains.

De plus, nous demandons désormais à la mairie d'informer dans les plus brefs délais les populations en cas de pollution connue et de mettre en place des moyens de contrôle réguliers de la nappe phréatique.

Ce problème s'inscrit plus largement dan la politique de prévention et d'information des risques de pollution.

les rejets de substances radioactives dans le Rhône cette semaine illustrent bien cette problématique


Pour CREAvignon

Le président : JP Cervantes


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